Passeport

Prendre rendez-vous pour déposer une demande de titre d'identité

Le service numérique de prise de rendez-vous de la Ville de Meaux vous proposera l'ensemble des rendez-vous disponibles sur les trois prochaines semaines.
Sélectionnez le lieu où vous souhaitez prendre votre rendez-vous :

Si tous les créneaux sont pris, n’hésitez pas à vous reconnecter régulièrement, en effet des créneaux se libèrent fréquemment !
en cas de difficultés dans vos démarches nous nous invitons à joindre le 01 60 09 97 29 du lundi au vendredi, le matin de 9h00 à 11h00.

Attention

Le Centre d'Expertise et de Ressources des Titres nous informe que le traitement des demandes de changement d'adresse sur CNI ou passeport  est momentanément suspendu.
Veuillez reporter cette démarche, non obligatoire, ultérieurement.
Merci de votre compréhension

Remplir une pré-demande en ligne 

Vous pouvez remplir une pré-demande en ligne et vous acquitter du timbre fiscal lors de votre saisie ou bien sur le site timbres.impots.gouv ou dans un bureau de tabac ou dans un centre des impôts. 

Réaliser une pré-demande de passeport en ligne  

Se présenter au rendez-vous 

Le jour du rendez-vous, vous présenterez la pré-demande imprimée de passeport, muni des pièces justificatives.  

Attention : 

  • Présentez-vous à l’heure à votre rendez vous 

  • La présence du bénéficiaire au dépôt de la demande de passeport est obligatoire 

  • Les mineurs, dont la présence est obligatoire, doivent venir accompagnés d’un représentant légal 

  • Tout dossier incomplet sera refusé et un nouveau rendez-vous sera planifié. 

Vous avez besoin d’un accueil particulier lié à un handicap ou à la santé ? n’hésitez pas à  joindre  le 01 60 09 97 00, un traitement personnalisé de votre demande sera mis en place !

Pièces à fournir 

Attention
Le dossier devra être constitué des originaux et des copies des pièces demandées, y compris des documents dématérialisés. Tout dossier incomplet sera refusé et un nouveau rendez-vous sera planifié

  • Une planche de photographie d’identité de moins de 6 mois et parfaitement ressemblante, de face, tête nue (format 35mm x 45 mm), norme ISO/IEC 19794-5:2005, en couleur, fond uni de couleur claire (bleu clair ou gris clair) le fond blanc est interdit. La norme est expliquée sur le site service.public

  • Le passeport ou la carte d’identité sécurisée (+ photocopie) 

  • Si la personne n’a pas de carte d’identité ou si celle-ci est périmée de plus de 2 ans, fournir un acte de naissance de moins de 3 mois. L’acte de naissance n’est pas nécessaire si la commune de naissance a adhéré à la dématérialisation des actes d'état-civil  

  • Le justificatif de domicile de moins de 1 an (+ photocopie) 

  • Le timbre fiscal de 86 euros pour les majeurs, de 42 euros pour les mineurs de 15 à 17 ans inclus et de 17 euros pour les mineurs de moins de 15 ans 

Pour les mineurs : pièce d’identité du parent présent (+ photocopie) 

  • Si le mineur souhaite conserver le nom d’usage : autorisation des père et mère + la photocopie de la carte d’identité nationale des père et mère 

  • En cas de divorce et de séparation : la photocopie du jugement de divorce, le(s) justificatif(s) sur la garde des enfants, la photocopie de la pièce d’identité et le justificatif de domicile du parent non présent. 

En complément des pièces à fournir ci-dessus 

  • Une photographie d’identité de moins de 6 mois et parfaitement ressemblante, de face, tête nue (format 35mm x 45 mm), norme ISO/IEC 19794-5:2005, en couleur, fond uni de couleur claire (bleu clair ou gris clair) le fond blanc est interdit. La norme est expliquée sur le site service.public

  • La déclaration de perte est à établir au commissariat ou au guichet lors du dépôt de la demande 
    Un titre en cours de validité ou périmé de moins de deux ans (carte nationale d’identité ou passeport suivant le cas) ; 

  • Si la personne n’a pas de carte d’identité ou si celle-ci est périmée de plus de 2 ans, fournir un acte de naissance de moins de 3 mois. L’acte de naissance n’est pas nécessaire si la commune de naissance a adhéré à la dématérialisation des actes d'état-civil  

  • Un timbre fiscal de 86 euros pour les majeurs, de 42 euros pour les mineurs de 15 à 17 ans inclus et de 17 euros pour les mineurs de moins de 15 ans pour le passeport. 

Retirer son titre d'identité 

Tout titre d’identité doit être retiré dans un délai de 3 mois à compter de sa mise à disposition (réception par le service dans lequel la demande a été déposée et envoi du SMS). 
Passé ce délai, le titre sera automatiquement détruit, sans possibilité de remboursement. Ce délai est fixé par l’État et la Ville de Meaux ne peut en aucun cas le prolonger.  

Attention : Si le bénéficiaire du passeport est âgé de 12 à 18 ans, il doit se présenter avec l’un des titulaires de l’autorité parentale (père, mère, tuteur légal) pour retirer son titre. 
Pour les enfants de moins de 12 ans, le passeport peut être retiré par l’un des titulaires de l’autorité parentale.

Effectuer ma démarche

Enregistrement audio de la démarche «Passeport», à destination des personnes non voyantes et malvoyantes et pour toutes les personnes empêchées de lire

Info+

Acte d’état civil: où puis-je me le procurer ? 

Si vous êtes né·e à l’étranger ou dans une commune reliée au dispositif COMEDEC, vous n’avez plus à produire d’acte d’état civil pour vos demandes de carte d’identité ou de passeport. 

En savoir plus sur les villes adhérentes à la dématérialisation

Dans le cas contraire, vous devez faire votre demande d’acte d’état civil auprès de la mairie de votre lieu de naissance 

Titre d’identité : quel justificatif de domicile ? 

Pour demander un titre d’identité, il faut fournir un justificatif de domicile. Attention, le document à produire dépend de votre situation. 

Pièces justificatives de domicile  

Justif'Adresse 

Pour ne plus avoir à fournir de justificatif de domicile 

Lors d’une demande en ligne d'un titre d'identité, le dispositif Justif’Adresse permet à l’administration de vérifier automatiquement l’adresse saisie et vous évite, si vous y adhérez, de fournir un justificatif de domicile. 

Pour plus d’infos et savoir comment ça marche : rendez-vous sur Service-Public.

Suivre l’état d'avancement de ma demande 

Conservez votre récépissé de dépôt de dossier afin de disposer de votre numéro de demande pour suivre l’état d’avancement de votre dossier sur ce site: Où en est mon passeport/CNI ? 

Comarquage

Réductions de peine

Vous avez été condamné à une peine privative de liberté pour avoir commis une infraction ? Quelle que soit la date à laquelle votre condamnation est devenue définitive, vous pouvez bénéficier de réductions de peine. Ainsi, la durée de la peine que vous effectuerez réellement sera réduite par rapport à celle prononcée par le juge pénal. Nous vous présentons les informations à connaître.

Le mécanisme des réductions de peine a changé depuis le 1er janvier 2023.

Si vous avez été privé de liberté avant cette date, une catégorie de réduction de peine vous est accordée automatiquement. Mais le juge de l'application des peines peut, par la suite, vous octroyer des réductions de peine supplémentaires si vous remplissez certaines conditions.

Si vous avez été condamné après le 1er janvier 2023, le  Jap  peut vous accorder une réduction de peine uniquement si vous vous comportez bien durant la peine privative de liberté et que vous démontrer vos efforts de réinsertion dans la société.

Attention

Aucune réduction de peine ne peut être accordée aux condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.

Condamnations et peines

Une réduction de peine peut vous être accordée si vous êtes définitivement condamné à une peine privative de liberté que vous exécutez en France.

Par ailleurs, il est nécessaire que vous fassiez preuve d'une bonne conduite au cours de votre privation de liberté.

Votre bonne conduite peut se traduire par :

  • Le respect du règlement intérieur de la prison dans laquelle vous êtes incarcéré

  • L'entretien de relations respectueuses avec le personnel pénitentiaire et avec les autres personnes détenues

  • Le respect des horaires en cas de placement à l'extérieur, de semi-liberté ou de détention à domicile sous surveillance électronique

  • Votre présence aux rendez-vous fixés par le juge de l'application des peines.

Vous devez aussi avoir fait des . Ces efforts peuvent se manifester par :

  • Le suivi d'une formation scolaire, universitaire ou professionnelle

  • L'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul en prison

  • La participation aux activités culturelles prévues par l'établissement pénitentiaire

  • La signature d'un contrat de travail

  • Le suivi d'une thérapie pour éviter les risques de récidive

  • L'indemnisation de la victime de l'infraction pour laquelle vous avez été condamné.

Obtention d'une réduction de peine à l'initiative du Jap

Une fois par an, le juge de l'application des peines doit se prononcer sur la possibilité de vous accorder une réduction de peine : il examine votre bonne conduite et les efforts fournis de réinsertion. Vous n'êtes pas obligé d'en faire la demande.

Pour vous octroyer une réduction de peine, le  Jap  analyser votre comportement au cours de votre peine privative de liberté et recherche si vous avez fait des efforts de réinsertion .

Après avoir examiné votre situation et avoir obtenu l'avis de la commission de l'application des peines, le  Jap  rend une décision motivée.

Si vous n'êtes pas satisfait de cette décision, vous pouvez la contester devant la chambre de l'application des peines.

Vous disposez d'un délai de 24 heures à compter de la notification de la décision.

Où s'adresser ?

 Cour d'appel 

Attention

Devant la chambre de l'application des peines, vous devez être assisté d'un avocat.

Où s'adresser ?

 Avocat 

Obtention d'une réduction de peine à la suite de la demande du condamné

Vous avez la possibilité de solliciter une réduction de peine en déposant une requête au greffe du juge de l'application des peines.

Votre demande doit être accompagnée de tout élément permettant de démontrer que vous vous êtes bien conduit au cours de votre privation de liberté et que vous avez fait des efforts sérieux de réinsertion . Il peut notamment s'agir des documents suivants :

  • Rapport du service pénitentiaire d'insertion et de probation de l'établissement pénitentiaire dont vous dépendez

  • Contrat de travail

  • Justificatif de suivi d'une formation scolaire, universitaire ou professionnelle

  • Diplôme obtenu en prison

  • Attestation médicale qui prouve que vous suivez une thérapie

  • Preuve d'indemnisation de la victime.

Votre demande doit également comporter votre signature et/ou celle de votre avocat.

Elle doit être transmise au  Jap  compétent pour le lieu dans lequel vous exécutez votre peine privative de liberté . Elle peut être remise en main propre ou être envoyée par lettre  RAR .

Où s'adresser ?

 Tribunal judiciaire 

À savoir

Si vous êtes incarcéré, vous pouvez également remettre une déclaration au chef de l'établissement pénitentiaire dans lequel vous vous trouvez. Dans ce cas, votre demande sera immédiatement transmise au  Jap .

Si ces règles sont respectées, le Jap examine votre situation et sollicite l'avis de la commission de l'application des peines. Puis, il rend une décision motivée.

Si vous n'êtes pas satisfait de cette décision, vous pouvez la contester devant la chambre de l'application des peines. Vous disposez d'un délai de 24 heures à compter de la notification de la décision.

À noter

Devant la chambre de l'application des peines, vous devez être assisté d'un avocat. Si vous ne disposez pas des ressources nécessaires pour faire appel à un avocat, vous pouvez éventuellement demander l'aide juridictionnelle.

Où s'adresser ?

 Avocat 

Le montant de la réduction de peine est déterminé en fonction de la durée de la peine privative de liberté à laquelle vous avez été condamné.

Si vous exécutez plusieurs peines en même temps, vous relevez du système des réductions de peine applicable à la peine encourue la plus longue.

À noter

Si vous étiez en détention provisoire avant votre jugement, la durée pendant laquelle vous étiez détenu est prise en compte pour calculer le montant du crédit de peine.

La durée de la réduction de peine varie également en fonction de la nature de l'infraction que vous avez commise.

La durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée par le  Jap  est de 14 jours par mois d'incarcération.

    Dans ce cas, le montant des réductions de peines diffère en fonction de l'infraction commise sur la personne dépositaire de l'autorité publique.

    La durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée par le  Jap  est de 7 jours par mois d'incarcération.

      La durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée par le  Jap  est de 9 jours par mois d'incarcération.

          Si vous avez été condamné pour avoir commis une infraction pour laquelle un suivi socio-judiciaire est encouru (exemple : viol ou agression sexuelle) et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée est de 7 jours par mois d'incarcération.

          À noter

          Ces règles sont applicables pour les personnes qui se trouvaient en détention provisoire avant le 31 décembre 2022 et qui ont été condamnées après le 1er janvier 2023.

            La durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée par le  Jap  est de 7 jours par mois d'incarcération.

            À noter

            Ces règles ne sont pas applicables en cas de provocation au terrorisme ou d'apologie du terrorisme.

                La durée de la réduction de peine varie également en fonction de la nature de l'infraction que vous avez commise.

                La durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée par le  Jap  est de 6 mois par année d'incarcération.

                  Dans ce cas, le montant des réductions de peines diffère en fonction de l'infraction commise sur la personne dépositaire de l'autorité publique.

                  La durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée par le  Jap  est de 3 mois par année d'incarcération.

                    La durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée par le  Jap  est de 4 mois par année d'incarcération.

                        Si vous avez été condamné pour avoir commis une infraction pour laquelle un suivi socio-judiciaire est encouru (exemple : viol ou agression sexuelle) et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée est de 3 mois par année d'incarcération.

                          La durée maximale de la réduction de peine qui peut vous être accordée par le  Jap  est de 3 mois par année d'incarcération.

                          À noter

                          Ces règles ne sont pas applicables en cas de provocation au terrorisme ou d'apologie du terrorisme.

                              Après votre libération, vous pouvez être soumis à des obligations fixées par le juge de l'application des peines.

                              Par exemple, le  Jap  peut vous contraindre à :

                              • Répondre aux convocations du service pénitentiaire d'insertion et de probation

                              • Le prévenir de vos changements d'emploi

                              • Le prévenir en cas de changement de domicile

                              • Le prévenir si vous partez en vacances pendant plus de 15 jours

                              • Vous abstenir de conduire certains véhicules

                              • Vous abstenir de vous rendre dans certains lieux (exemple : un débit de boissons)

                              • Vous abstenir de fréquenter certaines personnes (exemple : complice de l'infraction que vous avez commise).

                              Le Jap fixe le temps pendant laquelle vous devez respecter ces obligations. Ce temps ne peut pas dépasser la durée de la réduction de peine accordée.

                              Par exemple, si vous bénéficiez d'une réduction de peine de 5 mois, vous devez respecter les obligations fixées par le Jap pour une durée maximale de 5 mois.

                              La réduction de peine qui vous a été accordée peut être retirée dans 2 situations :

                              • Au cours de l'année suivant le moment auquel elle vous a été octroyée, vous faites preuve d'une mauvaise conduite (exemple : commission de nouvelles infractions, refus de vous soumettre à des prélèvements pour établir votre empreinte génétique, non-respect de votre aménagement de peine, etc.).

                              • Après votre libération, vous ne respectez pas les obligations et interdictions fixées par le juge de l'application des peines.

                              L'année suivant celle au cours de laquelle la réduction vous a été accordée, votre comportement est contrôlé.

                              En cas de mauvaise conduite, le chef de l'établissement pénitentiaire, le procureur de la République ou le Jap peuvent envisager de vous retirer la réduction de peine.

                              Si un tel retrait est envisagé, vous êtes prévenu (ou votre avocat est informé) au moins 10 jours avant la date d'examen de votre situation.

                              Durant ce délai, vous (ou votre avocat) pouvez formuler des observations écrites pour vous défendre.

                              Vous pouvez remettre ces observations au  Jap  grâce à un formulaire qui vous est transmis par le chef de l'établissement pénitentiaire dont vous dépendez.

                              Le  Jap  peut également vous convoquer pour vous entendre.

                              À savoir

                              Devant le  Jap , l'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire mais reste conseillée.

                              Si vous ne disposez pas des ressources financières suffisantes pour faire appel à un tel professionnel, vous pouvez éventuellement demander l'aide juridictionnelle.

                              La décision de retrait est prise par le juge de l'application des peines, après avis de la commission de l'application des peines.

                              Il peut vous retirer tout ou partie de la réduction de peine qui vous a été accordée.

                              Le juge de l'application des peines doit prendre une ordonnance qui précise les motifs du retrait.

                              Il est possible de faire appel de cette décision dans les 24 heures suivant la notification de l'ordonnance.

                              C'est la chambre de l'application des peines qui examinera votre recours.

                              À noter

                              Devant la chambre de l'application des peines, vous devez être assisté d'un avocat.

                              Où s'adresser ?

                               Avocat 

                                Si vous ne respectez pas vos obligations et interdictions après votre libération, le  Jap  peut décider de vous retirer tout ou partie des réductions de peine qu'il vous a accordé. Ainsi, vous pouvez être réincarcéré.

                                Pour prendre sa décision, le Jap entend vos observations (ou celles de votre avocat) et celles du procureur de la République au cours d'un débat contradictoire.

                                À noter

                                Devant le  Jap , l'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire mais reste conseillée.

                                Si vous ne disposez pas des ressources financières suffisantes pour faire appel à un tel professionnel, vous pouvez éventuellement demander l'aide juridictionnelle.

                                À l'issue de ce débat, le juge de l'application des peines rend une ordonnance qui précise les motifs du retrait.

                                Il est possible de faire appel de cette décision dans les 24 heures suivant la notification de l'ordonnance.

                                C'est la chambre de l'application des peines qui examinera votre recours.

                                À noter

                                Devant la chambre de l'application des peines, vous devez être assisté d'un avocat.

                                Où s'adresser ?

                                 Avocat 

                                  Si vous avez été condamné avant l'année 2023, vous pouvez bénéficier de 2 types de réductions de peine qui se cumulent entre elles :

                                  • Le crédit de peine accordé dès que la condamnation est devenue définitive

                                  • Les réductions de peine supplémentaires qui peuvent être accordées durant la peine privative de liberté.

                                  Le crédit de peine réduit automatiquement le temps durant lequel vous êtes privé de liberté.

                                  Vous n'êtes pas obligé d'en faire la demande. Le crédit de peine est accordé, sans condition, au jour où la condamnation devient définitive.

                                  Dès que vous entrez en prison, vous êtes informé de la date prévisible de votre libération.

                                  Qui peut bénéficier d'un crédit de peine ?

                                  En principe, si vous avez été condamné avant le 1er janvier 2023, vous bénéficiez d'un crédit de peine quelle que soit l'infraction que vous avez commise.

                                  Toutefois, ce type de réduction de peine ne s'applique pas aux auteurs :

                                  • D'actes de terrorisme

                                  • D'un meurtre, d'actes de torture ou de violences commises sur une personne dépositaire de l'autorité publique.

                                  Quelle est la durée d'un crédit de peine ?

                                  Le crédit de peine est déterminé en fonction de la durée de la peine privative de liberté à laquelle vous avez été condamné.

                                  Le bénéfice d'un crédit de peine vous permet de voir votre peine privative de liberté réduite de 7 jours par mois d'incarcération.

                                  Exemple

                                  Vous êtes condamné à 6 mois de prison. Dans ce cas, vous bénéficiez d'un crédit de peine égal à 42 jours. Il vous reste 4 mois et 18 jours à accomplir.

                                    En bénéficiant d'un crédit de peine, votre peine privative de liberté est réduite :

                                    • De 3 mois pour la première année d'incarcération

                                    • De 2 mois par année d'incarcération pour les années suivantes

                                    • De 7 jours par mois pour le temps restant (dans la limite de 2 mois pour les peines supérieures à 1 an).

                                    Exemple

                                    Vous êtes condamné à 3 ans et 9 mois de prison. La 1re année, vous bénéficiez de 3 mois de crédit. La 2e et la 3e année, vous bénéficiez de 4 mois (2 + 2). Pour les 9 mois restants, vous disposez normalement de 7 jours par mois, soit 63 jours. Cependant, dans la mesure où vous avez été condamné à une peine supérieure à 1 an, vous ne pouvez pas bénéficier de 63 jours de réduction mais de 2 mois maximum. Le crédit de peine étant de 9 mois (3 + 4 + 2), il vous reste 3 ans à accomplir.

                                    Si vous étiez en détention provisoire avant votre jugement, la durée pendant laquelle vous étiez détenu est prise en compte pour calculer le montant du crédit de peine.

                                    Exemple

                                    Le tribunal vous a condamné à 2 ans d'emprisonnement et vous avez déjà effectué 1 an de détention provisoire. Dans ce cas, vous bénéficiez d'un crédit de peine de 3 mois pour l'année de détention provisoire et 2 mois pour la période d'emprisonnement. Ainsi, après la condamnation définitive, vous n'avez plus que 7 mois de prison à accomplir.

                                      Le crédit de peine peut-il être retiré ?

                                      Les règles qui encadrent le retrait d'un crédit de peine dépendent de la raison pour laquelle ce retrait est envisagé.

                                      En cas de mauvaise conduite, le juge de l'application des peines peut vous retirer tout ou partie du crédit de peine qui vous a été accordé.

                                      La mauvaise conduite peut se traduire par :

                                      • Le non-respect des règles de l'établissement pénitentiaire

                                      • Le non-respect de certaines obligations ordonnées dans le cadre d'une semi-liberté, d'un placement à l'extérieur ou d'une détention à domicile sous surveillance électronique

                                      • Un comportement agressif envers le personnel de la prison ou à l'égard des autres prisonniers

                                      • La commission d'une nouvelle infraction durant l'incarcération ou après votre libération.

                                      Ce retrait peut aussi avoir lieu si vous avez été condamné pour avoir commis une infraction faisant encourir un suivi socio-judiciaire (exemple : agression sexuelle) mais que vous ne suivez pas le traitement proposé.

                                      À savoir

                                      Si vous exécutez votre peine en prison, le  Jap  ne peut pas vous retirer plus de 3 mois par an et 7 jours par mois.

                                      S'il envisage de vous retirer votre crédit de peine, le Jap doit vous en informer et vous donner l'occasion de présenter vos observations avant qu'il prenne une décision.

                                      Le Jap rend une ordonnance après avoir consulté la commission de l’application des peines.

                                      Vous pouvez contester cette décision devant la chambre de l'application des peines dont dépend le juge qui a rendu la décision contestée.. Vous disposez d'un délai de 24 heures à compter de la notification de l'ordonnance.

                                      Où s'adresser ?

                                       Cour d'appel 

                                      À noter

                                      Devant la chambre de l'application des peines, vous devez être assisté d'un avocat.

                                      Où s'adresser ?

                                       Avocat 

                                        Si vous refusez de vous soumettre à des prélèvements permettant d'établir votre empreinte génétique, le  Jap  vous retire forcément votre crédit de peine.

                                        Toutefois, après avoir étudié votre situation, il peut décider que ce retrait sera uniquement partiel.

                                        Vous pouvez contester cette décision devant la chambre de l'application des peines dont dépend le juge qui a rendu la décision contestée.. Vous disposez d'un délai de 24 heures à compter de la notification de l'ordonnance.

                                        Où s'adresser ?

                                         Cour d'appel 

                                        À noter

                                        Devant la chambre de l'application des peines, vous devez être assisté d'un avocat.

                                        Où s'adresser ?

                                         Cour d'appel 

                                          Les réductions de peine supplémentaires permettent de faire baisser le temps de la peine privative de liberté. Elles peuvent être accordées au cours de la détention.

                                          Qui peut bénéficier de réductions de peine supplémentaires ?

                                          En principe, ce type de réduction de peine peut être octroyé à toute personne qui montrent des efforts de réadaptation sociale durant sa peine privative de liberté.

                                          Un effort de réadaptation sociale peut se manifester par :

                                          • L'obtention d'un examen scolaire, universitaire ou professionnelle

                                          • Le fait d'apprendre à lire, à écrire et à compter

                                          • La participation aux activités culturelles prévues par l'établissement pénitentiaire

                                          • Le suivi d'une thérapie pour éviter les risques de récidive

                                          • L'indemnisation des victimes.

                                          Attention

                                          Sauf exception, si vous avez été condamné pour avoir commis une infraction faisant encourir un suivi socio-judiciaire (exemple : viol) et que vous ne suivez pas le traitement proposé, vous ne pouvez pas bénéficier de réductions de peine supplémentaires.

                                          Quelle est la procédure pour obtenir des réductions de peine supplémentaires ?

                                          Une fois par an, le juge de l'application des peines doit se prononcer sur la possibilité de vous accorder des réductions de peine supplémentaires. Il peut le faire automatiquement ou sur votre demande.

                                          À noter

                                          Si vous avez été en détention provisoire pendant plus d'un an, le  Jap  doit examiner votre situation dans un délai de 2 mois à compter du moment où votre condamnation est devenue définitive.

                                          Si vous faites une demande, elle doit prendre la forme d'une requête présentée au greffe :

                                          • Du juge de l'application des peines de votre lieu de privation de liberté

                                          • Ou de l'établissement pénitentiaire dans lequel vous vous trouvez, si vous effectuez votre peine en prison.

                                          Elle doit être transmise par lettre  RAR  ou en main propre.

                                          Où s'adresser ?

                                           Tribunal judiciaire 

                                          Attention

                                          Votre demande doit être accompagnée de tout document permettant de prouver vos efforts de réadaptation sociale . Elle doit être signée de votre main ou de celle de votre avocat.

                                          Le  Jap  doit rendre sa décision dans un délai de 2 mois à compter du moment où il est saisi.

                                          Son ordonnance argumentée ne peut être rendue qu'après avis de la commission de l'application des peines.

                                          Si vous n'êtes pas satisfait de cette décision, vous pouvez la contester devant la chambre de l'application des peines.

                                          Vous disposez d'un délai de 24 heures à compter de la notification de la décision.

                                          À noter

                                          Devant la chambre de l'application des peines, vous devez être assisté d'un avocat.

                                          Où s'adresser ?

                                           Avocat 

                                          De quelle durée peuvent être les réductions de peine supplémentaires ?

                                          Le  Jap  choisit librement la durée des réductions de peine supplémentaires qu'il vous accorde dans la limite de :

                                          • 3 mois par année d'incarcération

                                          • 7 jours par mois lorsque la durée d'incarcération restant à subir est inférieure à une année.

                                          À savoir

                                          Si vous avez été condamné pour une infraction faisant encourir un suivi socio-judiciaire et que vous ne suivez pas les soins proposés, le  Jap  peut exceptionnellement vous accorder des réductions de peine supplémentaires dans la limite de :

                                          • 2 mois par année d'incarcération

                                          • 4 jours par mois lorsque la durée d'incarcération restant à subir est inférieure à une année.

                                          Les réductions de peine supplémentaires peuvent-elles être retirées ?

                                          Si vous ne respectez pas vos obligations et interdictions après votre libération, le  Jap  peut décider de vous retirer tout ou partie des réductions de peine qu'il vous a accordé. Ainsi, vous pouvez être réincarcéré.

                                          Pour prendre sa décision, le Jap entend vos observations (ou celles de votre avocat) et celles du procureur de la République au cours d'un débat contradictoire.

                                          À noter

                                          Devant le  Jap , l'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire mais reste conseillée.

                                          Si vous ne disposez pas des ressources financières suffisantes pour faire appel à un tel professionnel, vous pouvez éventuellement demander l'aide juridictionnelle.

                                          À l'issue de ce débat, le juge de l'application des peines rend une ordonnance qui précise les motifs du retrait.

                                          Il est possible de faire appel de cette décision dans les 24 heures suivant la notification de l'ordonnance.

                                          C'est la chambre de l'application des peines qui examinera votre recours.